Ministère des Solidarités et de la Santé
« Améliorer la sécurité des patients et des résidents » : la 1ère feuille de route 2023-2025 du ministère
A l'occasion de la 13ème édition de la semaine de sécurité des patients qui avait pour thématique « Faire des patients les acteurs de leur propre sécurité », la DGOS a lancé la 1ère feuille de route 2023-2025 « Améliorer la sécurité des patients et des résidents ». La sécurité des patients fait partie intégrante de la politique d'amélioration de la qualité et de la pertinence des soins et constitue un enjeu majeur de santé publique. C'est pourquoi cette feuille de route s'inscrit également dans la continuité du programme national pour la sécurité des patients (PNSP) 2013-2017 qui avait permis de faire émerger la notion de culture de sécurité et la nécessité d'associer étroitement les patients.
L'ambition portée par cette feuille de route est notamment de renforcer la culture de sécurité avec pour objectif de réduire la survenue d'événements indésirables associés aux soins que l'on sait évitables.
En février 2023, la direction générale de l'offre de soins a validé la mise en place d'un comité de pilotage chargé de la conception et du suivi de la feuille de route. Ce comité se compose de la HAS, de l'AFDS, de la FORAP, de France Assos Santé, de représentants d'ARS, de la DGS et de la DGOS.
En juin dernier, les membres du comité de pilotage ont validé la structuration de la feuille de route 2023-2025 « Améliorer la sécurité des patients et des résidents » ainsi que les actions qui la composent.
Rapport de fin d'expérimentation
L'expérimentation de l'accompagnement à l'autonomie en santé est inscrite dans l'article 92 de la loi n° 2016-41 du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé. Elle a pour objectif d'expérimenter et d'évaluer des projets pilotes innovants, reproductibles et diversifiés qui visent à « renforcer les capacités des personnes souffrant d'une maladie chronique ou étant particulièrement exposées au risque d'une telle maladie, ainsi que des personnes handicapées à opérer leurs propres choix pour la préservation ou l'amélioration de leur santé » [1].
Sur la base des projets sélectionnés par les Agences Régionales de Santé, 28 projets pilotes ont été retenus à la suite d'un appel à projets en deux vagues successives en 2016 puis 2017. Ce sont finalement 26 projets qui ont été mis en œuvre dans 16 régions pour une durée de cinq ans. Durant l'expérimentation, les projets ont été financés via une enveloppe réservée du Fond d'Intervention Régional.
Un travail avec les porteurs de projets pilotes a permis d'aboutir à une définition partagée de l'accompagnement à l'autonomie en santé défini comme une « intervention complexe en santé, proposée dans la durée à des personnes en situation de vulnérabilité ou à risque pour leur santé, dans le but d'améliorer leurs capacités à décider pour leur santé et de renforcer la motivation des personnes à agir et décider pour leur santé et à aspirer à une meilleure santé ».
Cette démarche de co-construction a également permis d'aboutir à un cadre d'évaluation des projets fondé sur quatre dimensions de l'empowerment : l'empowerment individuel, l'environnement capacitant, l'empowerment collectif et l'empowerment organisationnel.
Malgré la diversité des projets, l'évaluation nationale révèle que les projets pilotes qui montrent des « effets probants » s'inscrivent dans trois démarches structurantes simultanément, contribuant à l'empowerment : la participation active des personnes, l'action sur l'environnement et la réduction des inégalités sociales de santé. La mise en œuvre de ces démarches structurantes est assurée par la contribution de fonctions clés.
Cette identification des trois démarches structurantes et des fonctions clés dessine un modèle commun d'intervention en accompagnement à l'autonomie en santé. Un tel modèle est une trame de futures interventions dont peuvent s'emparer les acteurs de la prévention, du soin ou du handicap. Il s'agit ainsi de porter l'empowerment, la réduction contre les inégalités sociales de santé, le renforcement de l'autonomie du patient, acteur majeur de son parcours de santé.
Le rapport de fin d'expérimentation résume l'évaluation et l'analyse d'ensemble de l'expérimentation « Accompagnement à l'Autonomie en Santé ». Il décrit le contexte d'élaboration de la notion d'accompagnement à l'autonomie en santé, la mise en place de l'expérimentation, les différentes étapes de l'évaluation nationale et ses conclusions.
Pour en savoir plus, consulter :
Le rapport de fin d'expérimentation Accompagnement à l'autonomie en Santé
L'annexe 5 au rapport – Evaluation nationale de l'expérimentation de projets pilotes d'Accompagnement à l'Autonomie en Santé
L'annexe 6 au rapport – Analyse de faisabilité des conditions de mise a œuvre d'actions probantes d'accompagnement identifiées par l'évaluation nationale de l'expérimentation « Accompagnement à l'Autonomie en Santé »
[1] Arrêté du 17 mars 2016 fixant le cahier des charges national relatif aux projets pilotes d'accompagnement à l'autonomie en santé
Deuxième édition du prix de thèse en santé publique : les candidatures sont ouvertes.
Suite au succès de la première édition, marquée par le dépôt de plus de 80 thèses, témoignant de l'engagement et de la vitalité de la recherche en santé publique, la Direction Générale de la Santé (DGS) du ministère de la Santé et de la Prévention renouvelle son appel à candidatures pour cette deuxième édition. Ce prix offre aux jeunes chercheurs une belle opportunité de mettre en lumière leurs travaux novateurs.
Inscrit dans la Stratégie nationale de santé, le soutien à la Recherche et à l'Innovation, en particulier dans le domaine de la santé publique, constitue l'une des missions majeures du Ministère de la Santé et de la Prévention et de la DGS.
Ce prix de thèse constitue un outil supplémentaire pour encourager la recherche et soutenir les chercheurs dans les domaines prioritaires en santé publique. Cette distinction permet de faire connaître les résultats des thèses jugés particulièrement pertinents pour favoriser la mise en œuvre et l'évaluation des politiques publiques.
Pour cette deuxième édition, la dotation totale du prix de thèse sera de 10 000 euros. Cette somme sera répartie entre les trois premiers lauréats et le lauréat du "Prix spécial du jury". La remise des prix est prévue au printemps de l'année 2024 au ministère de la Santé et de la Prévention. Le jury, présidé par le Directeur général de la Santé, sera composé de 11 membres, dont des représentants de la DGS, des agences sanitaires, des organismes de recherche sous tutelle du ministère de la Santé et de la Prévention, ainsi que des personnalités scientifiques de haut niveau dans le champ de la santé publique.
Les candidatures pour cette édition doivent être déposées d'ici le 22 janvier 2024.
Toute personne titulaire d'un diplôme de doctorat et ayant soutenu une thèse (en français ou en anglais) entre le 1er janvier 2023 et le 31 décembre 2023 est invitée à déposer sa candidature. Pour toutes les informations détaillées et pour déposer sa candidature en ligne, rendez-vous sur : 2ème édition du prix de thèse de la DGS "Politiques et interventions en santé" - 2023/2024 - Ministère de la Santé et de la Prévention (sante.gouv.fr)
Contact presse :
presse-dgs@sante.gouv.fr
01.40.56.84.00
2ème édition du prix de thèse de la DGS "Politiques et interventions en santé" - 2023/2024
La direction générale de la Santé lance la 2ème édition de son Prix de thèse en santé publique « Politiques et interventions en santé publique ».
Cette récompense est destinée à distinguer la jeune recherche dont les résultats sont particulièrement éclairants ou prometteurs pour la mise en place ou l'évaluation de politiques de santé publique.
Cette année, le Prix est doté d'une somme de 10 000 € qui pourra être répartie entre 4 lauréats au maximum, soit équitablement, soit de manière décroissante si un classement est établi entre eux (5 000 € pour le 1er, 3 000 € pour le 2ème, 1 000 € pour le 3ème et 1 000 € pour le « Prix spécial du jury »). Cette dernière distinction, instaurée cette année, sera décerné à la discrétion du jury pour mettre à l'honneur une thèse supplémentaire qui se démarquerait notamment par son originalité.
Les lauréats seront sélectionnés sur la base des délibérations du jury associant le Directeur général de la Santé, des administratifs et des personnalités scientifiques de haut niveau.
Les docteurs ou doctorants souhaitant concourir doivent :
- Etre titulaire d'un diplôme de doctorat tel que défini à l'article L. 612-7 du Code de l'éducation (les thèses d'exercice ne sont pas admises à la candidature) ;
- Avoir soutenu leur thèse entre le 1 janvier 2023 et le 31 décembre 2023 ;
- Soumettre l'ensemble des pièces indiquées dans le règlement du Prix de thèse par voie électronique au plus tard le :
Les prix seront remis au printemps 2024 au ministère de la Santé et de la Prévention.
Documents à télécharger :
Prix de thèse de la DGS "Politiques et interventions en santé" - édition 2023/2024
La direction générale de la Santé lance la 2ème édition de son Prix de thèse en santé publique « Politiques et interventions en santé publique ».
Cette récompense est destinée à distinguer la jeune recherche dont les résultats sont particulièrement éclairants ou prometteurs pour la mise en place ou l'évaluation de politiques de santé publique.
Cette année, le Prix est doté d'une somme de 10 000 € qui pourra être répartie entre 4 lauréats au maximum, soit équitablement, soit de manière décroissante si un classement est établi entre eux (5 000 € pour le 1er, 3 000 € pour le 2ème, 1 000 € pour le 3ème et 1 000 € pour le « Prix spécial du jury »). Cette dernière distinction, instaurée cette année, sera décerné à la discrétion du jury pour mettre à l'honneur une thèse supplémentaire qui se démarquerait notamment par son originalité.
Les lauréats seront sélectionnés sur la base des délibérations du jury associant le Directeur général de la Santé, des administratifs et des personnalités scientifiques de haut niveau.
Les docteurs ou doctorants souhaitant concourir doivent :
- Etre titulaire d'un diplôme de doctorat tel que défini à l'article L. 612-7 du Code de l'éducation (les thèses d'exercice ne sont pas admises à la candidature) ;
- Avoir soutenu leur thèse entre le 1 janvier 2023 et le 31 décembre 2023 ;
- Soumettre l'ensemble des pièces indiquées dans le règlement du Prix de thèse par voie électronique au plus tard le :
Les prix seront remis au printemps 2024 au ministère de la Santé et de la Prévention.
Documents à télécharger :
Le Gouvernement s'engage pour une meilleure prise en charge des victimes de violences et un accompagnement renforcé des professionnels de santé les prenant en charge
La semaine du 20 novembre, à l'occasion notamment de la journée internationale des droits de l'enfant le 20 novembre et de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes le 25 novembre, marque un temps fort dans l'année pour réaffirmer l'action du Gouvernement pour protéger les plus vulnérables. Accompagner les victimes de violences est une responsabilité collective. Depuis plus de 6 ans, le Gouvernement est pleinement engagé pour porter des mesures fortes, tant sur la prévention, le repérage et le signalement des violences faites aux femmes et aux enfants que sur le déploiement de parcours de soins adaptés à la prise en charge du psycho traumatisme de ces victimes.
Les violences, qu'elles soient faites aux femmes ou commises sur des enfants notamment dans un cadre intrafamilial, ont des conséquences sanitaires graves, qui requièrent une prise en charge adaptée et pluriprofessionnelle.
A l'occasion du troisième Comité interministériel à l'Enfance qui s'est tenu à Matignon, le 20 novembre la Première ministre a présenté avec Charlotte Caubel, secrétaire d'Etat chargée de l'enfance, la nouvelle stratégie du Gouvernement pour lutter contre toutes les formes de violences faites aux enfants. Avec ce nouveau plan, le Gouvernement accentue encore ses efforts en matière d'accompagnement et de prise en charge des enfants victimes de violences ou de maltraitances.
- La prévention sera renforcée, notamment avec l'inscription de la loi de 2019 sur l'interdiction des violences éducatives ordinaires dans le carnet de santé et le carnet de grossesse.
- Le repérage des victimes sera amélioré :
- En travaillant à la sécurisation des médecins lors du signalement c'est-à-dire en les protégeant de procédures disciplinaires injustifiées.
- En renforçant la formation des professionnels en contact avec les enfants.
- Le parcours de soins des victimes sera consolidé. En effet, la réparation des victimes de violences sexuelles ou de faits d'inceste passe par un parcours de soins adapté au traumatisme subi par ce public.
- Des Unités d'Accueil Pédiatriques Enfants en Danger (UAPED) supplémentaires vont être créées pour une meilleure prise en charge des enfants victimes. L'objectif est d'une UAPED par juridiction (soit 164).
- Les centres régionaux du psychotrauma (CRP) vont être renforcés, notamment sur leurs missions de formation et d'animation de réseau, afin de les positionner comme acteur fédérateur des intervenants dans la prise en charge du psychotraumatisme sur un territoire.
La lutte contre les violences faites aux femmes est également une priorité gouvernementale, avec une action forte pour prévenir les violences et mieux prendre en charge leurs conséquences sanitaires, à la fois physiques et psychologiques.
Les ministres Agnès Firmin Le Bodo et Bérangère Couillard ont réuni, ce mardi 21 novembre, le 3e comité de suivi des mesures santé pour la prise en charge des femmes victimes de violences, autour de professionnels de santé, d'associations d'accompagnement des femmes et d'acteurs institutionnels. Ce comité a permis de faire le point sur le déploiement des structures de prise en charge des femmes victimes de violences, de présenter les grands axes de refonte du cahier des charges de ces dispositifs qui sera publié à la fin de l'année et de mettre en lumière les conventions santé - sécurité - justice qui permettent le dépôt de plainte au sein des établissements de santé et le recueil de preuves sans plainte.
Avec 2,5M € délégués en 2023, 18 nouveaux dispositifs ont été recensés depuis le dernier comité de suivi de juin, pour atteindre aujourd'hui 74 structures sur le territoire. Nous poursuivrons notre engagement pour atteindre l'objectif fixé par la Première ministre d'une structure par département d'ici 2025.
Le Gouvernement réitère ainsi son fort engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes, afin de permettre une prise en charge optimale et un meilleur accompagnement des victimes.
Contacts presse :
Ministère de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la diversité et de l'égalité des chances
Cabinet de Mme Bérangère Couillard
Tél : 01 42 75 62 75
Mel : presse-efh@pm.gouv.fr
Ministère de l'Organisation territoriale et des Professions de santé
Cabinet de Mme Agnès Firmin Le Bodo
Tél : 01 40 56 84 86
Mel : sec.presse.cabotps@sante.gouv.fr
Secrétariat d'État auprès de la Première ministre en charge de l'Enfance
Cabinet de Mme Charlotte Caubel
Tél : 01 42 75 74 62 / 01 42 75 74 34
Mel : sec.communication.enfance@pm.gouv.fr
Antibiorésistance : une nouvelle stratégie interministérielle ambitieuse à 10 ans annoncée à l'occasion de la semaine mondiale de la sensibilité à la résistance aux antimicrobiens du 18 au 24 novembre
Le 18 novembre marque le début de la semaine mondiale de la sensibilité à la résistance aux antimicrobiens. Les ministères de la Santé et de la Prévention, de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de la Recherche et de l'Enseignement supérieur et de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, rappellent les enjeux de la résistance des bactéries aux antibiotiques, qui constitue un risque stratégique pour la santé publique et pour la santé animale en France comme dans le monde. Cette mobilisation s'inscrit dans le cadre de l'approche « Une seule santé », qui articule la santé de l'homme, la santé animale et la santé des écosystèmes pour une meilleure prévention des maladies, et fait l'objet d'une feuille de route interministérielle à horizon 2033.
L'Organisation mondiale de la santé (OMS) identifie la résistance aux antimicrobiens comme l'une des dix plus grandes menaces pour la santé publique à l'échelle globale. La résistance aux antimicrobiens inclut par exemple celle des champignons aux antifongiques, des virus aux antiviraux et des parasites aux antiparasitaires ; toutefois c'est surtout la résistance des bactéries aux antibiotiques (antibiorésistance) qui représente la menace majeure. Souvent qualifiée de « pandémie silencieuse », on estime d'ailleurs, qu'environ 5 millions de décès dans le monde sont aujourd'hui associés tous les ans à ces infections par des bactéries résistantes aux traitements. L'OMS estime que ce chiffre pourrait doubler d'ici 2050 sans action résolue.
De même l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA) précise que l'antibiorésistance constitue une menace croissante pour la santé animale et humaine, ainsi que pour les moyens de subsistance et la sécurité alimentaire à l'échelle mondiale.
Si les actions conduites depuis plus de 20 ans ont été utiles, les niveaux d'antibiorésistance préoccupants, y compris en France qui fait partie des pays européen les plus consommateurs d'antibiotiques, et en particulier chez les enfants.
Selon des données diffusées par Santé publique France en novembre 2023, la consommation d'antibiotiques se confirme en 2022 : les prescriptions et les consommations d'antibiotiques ont augmenté en 2022 à un rythme plus soutenu qu'en 2021, respectivement +16,6 % et +14,0 % [1].
Pour renforcer ce constat, la Direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (DREES) du ministère de la Santé et de la Prévention met à disposition un outil de datavisualisation basé sur des indicateurs indirects de prescription (ou « proxy indicateurs ») permettant d'évaluer la pertinence des prescriptions d'antibiotiques des médecins généralistes.
En santé animale, l'exposition globale des animaux aux antibiotiques a diminué de 52 % depuis 2011, grâce à l'engagement de tous les acteurs (vétérinaires, éleveurs, instituts de recherche…) dans le cadre des plans Ecoantibio 1 et 2, et l'exposition des animaux à certains antibiotiques critiques pour la santé animale comme les céphalosporines de 3ème et 4ème génération a baissé de plus de 90%.
« Une seule santé » : une nouvelle approche de la santé globaleCompte tenu de l'utilisation des antibiotiques et de la persistance de résidus d'antibiotiques ou de bactéries et gènes résistants dans l'environnement, l'antibiorésistance est un sujet qui s'inscrit particulièrement bien dans une approche « Une seule santé ».
Cette démarche globale et transversale, à la croisée des médecines humaine et vétérinaire, des sciences de l'environnement et des sciences sociales, permet la meilleure prise en compte des relations entre la santé humaine, celle des animaux et des écosystèmes qui sont intimement liées.
La nouvelle feuille de route interministérielle pour la maîtrise de l'antibiorésistance affirme l'importance du développement de la recherche dans cette perspective ainsi que l'établissement d'indicateurs de surveillance intégrés « Une seule santé ». Depuis 2021, le méta-réseau de professionnel PROMISE fait travailler plus étroitement ensemble les acteurs de la santé humaine, animale et des écosystèmes, pour mieux comprendre les liens entre l'antibiorésistance et les atteintes à l'environnement et mettre en place un système de surveillance adapté et harmonisé.
Une nouvelle feuille de route interministérielle ambitieuse pour répondre à ces enjeuxPour renforcer efficacement nos actions dans ce domaine, cette thématique fait aujourd'hui l'objet d'une feuille de route interministérielle dédiée depuis 2016.
A l'occasion de la semaine mondiale de la sensibilité à la résistance aux antimicrobiens 2023, les ministères de la Santé et de la Prévention, de l'Enseignement supérieur de la Recherche, de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, publient une nouvelle feuille de route interministérielle ambitieuse à 10 ans « Prévention et réduction de l'antibiorésistance et lutte contre la résistance aux antimicrobiens ».
Dans la poursuite des efforts engagés depuis 2016, les cinq axes identifiés dans cette feuille de route se déclinent en 17 objectifs stratégiques dont la traduction opérationnelle fera l'objet d'une concertation dans les prochaines semaines.
- Engager chacun des acteurs et développer une stratégie pérenne de sensibilisation, formation, communication.
- Recherche pour une meilleure compréhension des mécanismes.
- Renforcer la coordination des outils de surveillance intégrée.
- Préserver l'arsenal des produits existants, optimiser son utilisation et développer des innovations pour lutter contre la résistance aux antimicrobiens.
- Une équipe France, force motrice en Europe et à l'international pour explorer les pistes d'appui aux pays les plus vulnérables en matière de lutte contre la résistance aux antimicrobiens.
Afin de répondre à cette menace préoccupante, ces nouvelles orientations visent à structurer et renforcer les ressources existantes en articulation avec les actions du Plan Innovation-Santé France 2030 pour l'infectiologie et les travaux menés par les partenaires européens et internationaux.
Cette nouvelle feuille de route complète les approches sectorielles portées par le plan Ecoantibio 3 2023-2028 dans le champ de la santé animale et publié ce jour, ainsi que la « Stratégie nationale 2022-2025 de prévention des infections et de l'antibiorésistance en santé humaine » publiée par la France en février 2022.
Celle-ci répondait déjà à trois objectifs :
- Prévenir les infections courantes grâce à des gestes du quotidien et à la vaccination ;
- Réduire le risque d'infections associées aux soins ;
- Préserver l'efficacité des antibiotiques, en ne les utilisant que quand ils sont absolument nécessaires et en suivant les recommandations.
Concernant le volet environnemental, la feuille de route s'appuie sur l'état des lieux réalisé par l'ANSES sur « antibiorésistance et environnement » publié en 2020, qui pointait un ensemble de besoins de recherche. Il s'agit notamment d'étudier comment les facteurs environnementaux généraux (le changement climatique et les pollutions liées à l'activité anthropique notamment) influencent la propagation et l'adaptation des vecteurs de la résistance.
Contacts presse :
Ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire
Cabinet de M. Marc Fesneau
Tél : 01 49 55 59 74
Mel : cab-presse.agriculture@agriculture.gouv.fr
Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Cabinet de Mme Sylvie Retailleau
Tél : 01 55 55 84 24
Mel : Secretariat.communication@recherche.gouv.fr
Ministère de l'Organisation territoriale et des Professions de santé
Cabinet de Mme Agnès Firmin Le Bodo
Tél : 01 40 56 84 86
Mel : sec.presse.cabotps@sante.gouv.fr
Secrétariat d'État du ministre de la transition Écologique et de la Cohésion des territoires, chargée de la Biodiversité
Cabinet de Mme Sarah El Hairy
Tél : 01 40 81 10 98
Mel : secretariat.cann@biodiversite.gouv.fr
Professionnels de santé : lutter contre les violences conjugales
Le ministère de la Santé et de la Prévention réitère son fort engagement dans la lutte contre les violences faites aux femmes, afin de permettre que l'ensemble du système de santé soit pleinement mobilisé dans une prise en charge optimale et un meilleur accompagnement des victimes.
La lutte contre les violences faites aux femmes est une priorité gouvernementale. Le gouvernement agit pour prévenir les violences et mieux prendre en charge leurs conséquences sanitaires, à la fois physiques et psychologiques.
Chaque professionnel de santé peut effectuer un signalement, au procureur de la République, de toute personne victime de violences au sein du couple, avec son accord.
En l'absence d'accord de la victime, la loi du 30 juillet 2020 visant à protéger les victimes de violences conjugales introduit une dérogation possible à la règle du secret professionnel, lorsqu'une victime de violences conjugales se trouve en situation de danger immédiat et sous emprise.
Afin d'accompagner plus particulièrement les médecins dans la mise en application de cette loi, le ministère de la Justice a publié en 2020 un vade-mecum « Secret médical et violences au sein du couple », élaboré en partenariat avec le conseil national de l'Ordre des médecins et la Haute Autorité de Santé.
Pour accompagner cette fois-ci l'ensemble des professionnels de santé dans la mise en œuvre de cette mesure, le ministère de la santé et de la prévention publie un guide intitulé « Violences au sein du couple, document d'aide au signalement pour les professionnels de santé », réalisé en lien avec la Mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains (MIPROF), le ministère de la Justice et les conseils nationaux des ordres des professions de santé (CNOM, ONCD, CNOSF, CNOP, ONI, CNOMK, ONPP).
Ce document présente les outils d'aide au signalement, et les recommandations de bonnes pratiques professionnelles lorsqu'ils rencontrent de telles situations.
Il permettra aux professionnels de santé de mettre en œuvre la réforme relative à la levée du secret professionnel et de contribuer ainsi activement à la lutte contre les violences conjugales.
Participation du ministère de la Santé et de la Prévention au Salon des maires

Le ministère de la Santé et de la Prévention participera au Salon des maires, du 21 au 23 novembre à Paris Expo Porte de Versailles, aux côtés des agences régionales de santé (ARS). Ce rendez-vous incontournable des élus et acteurs territoriaux est l'occasion de valoriser les solutions concrètes d'accès aux soins, de présenter les outils et programmes en lien avec le numérique en santé et de mettre en avant la santé environnementale.
Lieu de réunion annuel de l'ensemble des collectivités territoriales, le Salon des maires permet aux élus d'échanger sur de nombreuses thématiques, dont les enjeux de santé, préoccupation croissante au cœur du quotidien des Français.
Information et échangesAu sein du pavillon 6, stand H55, un espace a été aménagé sur une double zone d'échange pour favoriser le dialogue et répondre aux questions des visiteurs. L'objectif est d'apporter aux acteurs locaux une information complète et des ressources sur l'ensemble des sujets santé, et également de se nourrir de leurs remontées de terrain.
Trois thématiques phares au programmeLa santé environnementale, « clé d'une meilleure santé » selon l'Organisation mondiale de la santé, passe par la gestion des risques pour une meilleure qualité de l'eau, de l'air ou des bâtiments. Des experts du ministère de la Santé et de la Prévention et des agences régionales de santé seront présents pour aborder ces questions sur le stand.
Réduire les inégalités d'accès aux soins et mieux accompagner les élus locaux est une priorité des politiques publiques. Plusieurs permanenciers du ministère de la Santé et de la Prévention et des agences régionales de santé détailleront les solutions concrètes mises en œuvre sur le territoire : médicobus, assistants médicaux, maisons de santé, télésanté, contrats locaux de santé, entre autres.
La révolution du numérique en santé est une autre des grandes thématiques abordées. L'outil Atlasanté, proposant plusieurs cartographies aux échelles nationales et régionales sur la qualité de l'eau potable, les moyens et services d'urgence ou l'offre de soins, sera proposé en démonstration le 23 novembre sur le stand. D'autres sujets tels que Mon espace santé et son programme ambassadeurs, destiné à accompagner les personnes les plus éloignées du numérique, s'afficheront sur le stand.
Enfin, le ministre de la Santé et de la Prévention, Aurélien Rousseau, et la ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, sont attendus sur le stand mercredi 22 novembre pour informer et accompagner les élus à assurer une santé de qualité au plus près des territoires.
Première participation pour le ministère de la Santé et de la Prévention au Salon des maires

Le ministère de la Santé et de la Prévention participera pour la première fois au Salon des maires, du 21 au 23 novembre à Paris Expo Porte de Versailles, aux côtés des agences régionales de santé (ARS). Ce rendez-vous incontournable des élus et acteurs territoriaux est l'occasion de valoriser les solutions concrètes d'accès aux soins, de présenter les outils et programmes en lien avec le numérique en santé et de mettre en avant la santé environnementale.
Lieu de réunion annuel de l'ensemble des collectivités territoriales, le Salon des maires permet aux élus d'échanger sur de nombreuses thématiques, dont les enjeux de santé, préoccupation croissante au cœur du quotidien des Français.
Information et échangesAu sein du pavillon 6, stand H55, un espace a été aménagé sur une double zone d'échange pour favoriser le dialogue et répondre aux questions des visiteurs. L'objectif est d'apporter aux acteurs locaux une information complète et des ressources sur l'ensemble des sujets santé, et également de se nourrir de leurs remontées de terrain.
Trois thématiques phares au programmeLa santé environnementale, « clé d'une meilleure santé » selon l'Organisation mondiale de la santé, passe par la gestion des risques pour une meilleure qualité de l'eau, de l'air ou des bâtiments. Des experts du ministère de la Santé et de la Prévention et des agences régionales de santé seront présents pour aborder ces questions sur le stand.
Réduire les inégalités d'accès aux soins et mieux accompagner les élus locaux est une priorité des politiques publiques. Plusieurs permanenciers du ministère de la Santé et de la Prévention et des agences régionales de santé détailleront les solutions concrètes mises en œuvre sur le territoire : médicobus, assistants médicaux, maisons de santé, télésanté, contrats locaux de santé, entre autres.
La révolution du numérique en santé est une autre des grandes thématiques abordées. L'outil Atlasanté, proposant plusieurs cartographies aux échelles nationales et régionales sur la qualité de l'eau potable, les moyens et services d'urgence ou l'offre de soins, sera proposé en démonstration le 23 novembre sur le stand. D'autres sujets tels que Mon espace santé et son programme ambassadeurs, destiné à accompagner les personnes les plus éloignées du numérique, s'afficheront sur le stand.
Enfin, le ministre de la Santé et de la Prévention, Aurélien Rousseau, et la ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé, Agnès Firmin Le Bodo, sont attendus sur le stand mercredi 22 novembre pour informer et accompagner les élus à assurer une santé de qualité au plus près des territoires.
Annuaire de l'accessibilité des cabinets : une consultation pour améliorer l'accès aux soins

L'annuaire de l'accessibilité des cabinets médicaux et paramédicaux vise à améliorer l'accès à l'information et aux soins des personnes en situation de handicap et à besoins spécifiques (personnes en situation d'obésité, en perte d'autonomie ou ne parlant pas le français entre autres). Son objectif est de créer un outil adapté aux besoins réels et fondé sur le principe d'accessibilité universelle. Une campagne de communication est lancée le 15 novembre pour faire connaître cet outil en phase d'expérimentation jusqu'au 31 janvier 2024.
Initié et porté par APF France handicap et le Service Public d'information en santé (SPIS), l'annuaire de l'accessibilité des cabinets médicaux et paramédicaux réunit pouvoirs publics, associations d'usagers et instances représentatives de professionnels de santé.
Consultable depuis le 20 septembre 2023 sur Santé.fr, l'outil recense les professionnels de santé bénéficiant d'équipements adaptés, qui parlent la langue des signes ou sont formés à la prise en charge de personnes autistes… Près de 4000 se sont déjà inscrits.
Professionnels de santé : inscrivez-vous pour enrichir l'annuaireDans le cadre d'une consultation publique de 4 mois, qui doit permettre de mieux faire connaître et enrichir l'annuaire, l'ensemble des professionnels de santé libéraux sont invités à s'inscrire dans l'annuaire.
Pour cela, il suffit de se connecter à l'aide de sa carte de professionnel de santé (CPS), puis de décrire son cabinet du bâti à la prise en charge en répondant au questionnaire.
Pour s'inscrire sur l'annuaire de l'accessibilité, c'est ici !
Usagers de santé et aidants : testez l'annuaire et donnez votre avisLes usagers de santé et leurs proches aidants peuvent également découvrir l'annuaire de l'accessibilité sur Santé.fr et visualiser en un clic les professionnels de santé pouvant répondre à leurs besoins spécifiques.
Une carte thématique avec filtres et localisations permet de sélectionner un professionnel de santé inscrit sur l'annuaire de l'accessibilité.
Pour tester et donner son avis sur l'annuaire : c'est ici !
12 millions de personnes en France sont en situation de handicap et/ou avec des besoins spécifiques.
66 % des personnes en situation de handicap sont confrontées à des difficultés d'accès aux soins. (Source APF Handicap France).
Pour en savoir plus : voir le communiqué de presse
Associations d'usagers, professionnels de santé et pouvoirs publics s'unissent pour lancer l'annuaire de l'accessibilité des cabinets pour les personnes en situation de handicap et à besoins spécifiques
Consultable depuis le 20 septembre sur Santé.fr et réunissant déjà plus de 3 500 professionnels de santé, l'annuaire de l'accessibilité des cabinets médicaux et paramédicaux vise à améliorer l'accès à l'information et aux soins des personnes en situation de handicap et à besoins spécifiques. Le ministère de la Santé et de la Prévention, APF France handicap, la Caisse nationale de l'Assurance Maladie, la Délégation ministérielle à l'accessibilité, les ordres et structures représentant les professionnels de santé, les associations de patients et représentatives de personnes en situation de handicap invitent les professionnels de santé à s'inscrire et les usagers à tester ce nouvel annuaire jusqu'au 31 janvier 2024 !
Initié et porté par APF France handicap et le Service public d'information en santé, ce projet répond au constat de la difficulté d'accès aux soins pour 66 % des personnes en situation de handicap [1]. Cet annuaire réunit pouvoirs publics, associations d'usagers et instances représentatives de professionnels de santé pour créer un outil adapté aux besoins réels et fondé sur le principe d'accessibilité universelle.
« Les personnes en situation de handicap ont globalement un état de santé plus précaire que la population générale. Elles ont un moins bon accès à la prévention, au dépistage et aux soins. L'annuaire de l'accessibilité des cabinets a vocation à lever les obstacles et ce faisant à faciliter cet accès aux soins. Ce projet est un engagement fort de l'association, engagement que les professionnels de santé partagent. Nous travaillons tous dans cette perspective et il est très important que nous unissions nos forces au service d'une amélioration de l'accès aux soins des personnes à besoins spécifiques. » Pascale Ribes, présidente d'APF France handicapDepuis juin 2022, tous les professionnels de santé libéraux présentés sur Santé.fr sont invités à décrire leur cabinet, leur expérience en matière de handicap, l'adéquation de leur matériel aux besoins spécifiques des patients et plus généralement tout élément pouvant contribuer à rendre accessible leur offre. Un enrichissement qui permettra à chaque usager d'accéder aux informations utiles concernant les professionnels de santé, proches de chez lui, quel que soit son profil : situation de handicap moteur, sensoriel, intellectuel, psychique, troubles du spectre autistique, situation d'obésité ou besoin d'échanger en langue étrangère.
« Il n'existe pas actuellement de recensement "de confiance", centralisé, numérique et à jour, présentant l'accessibilité des lieux de soins pour les personnes vivant avec un handicap. Cet annuaire vise à combler ce manque et permettra à l'Assurance Maladie, en tant qu'acteur de l'accompagnement pour un meilleur accès aux soins et à la santé, d'améliorer la prise en charge attentionnée de ces personnes fragiles. » Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l'Assurance MaladieL'annuaire fait l'objet d'une consultation publique de quatre mois : professionnels de santé et usagers sont invités à le tester et à donner avis et suggestions. Ce test permettra de mettre à disposition des usagers un outil de qualité qui répondra entièrement à leurs besoins et permettra une meilleure inclusion de notre système de soins.
« Une forte mobilisation des professionnels de santé est indispensable pour garantir un meilleur accès aux soins et une prise en charge adaptée aux personnes en situation de handicap et à besoins spécifiques. » Hela Ghariani, co-responsable de la Délégation au numérique en santéPour consulter l'annuaire : www.sante.fr/annuaire-accessibilite
Pour en savoir plus et s'inscrire : www.sante.fr/professionnels-de-sante-decrivez-laccessibilite-de-votre-cabinet-sur-santefr
Aurélien Rousseau, ministre de la Santé et de la Prévention
Pascale Ribes, présidente d'APF France handicap
Thomas Fatôme, directeur général de la Caisse nationale de l'Assurance Maladie
Carole Guéchi, déléguée ministérielle à l'Accessibilité
Dr Philippe Pommarede, président du Conseil national de l'Ordre des chirurgiens-dentistes
Patrick Chamboredon, président du Conseil national de l'Ordre des infirmiers
Pascale Mathieu, présidente du Conseil national de l'Ordre des masseurs-kinésithérapeutes
Dr François Arnault, président du Conseil national de l'Ordre des médecins
Eric Prou, président du Conseil national de l'Ordre des pédicures-podologues
Isabelle Derrendinger, présidente du Conseil national de l'Ordre des sages-femmes
Contact Presse :
Marion Février
marion.fevrier@sante.gouv.fr
06 09 77 61 02
Kit de communication :
- Télécharger l'affiche pour les usagers de santé :
pdf Affiche annuaire accessibilité usagers de santé Téléchargement du pdf (1.7 Mo)
- Télécharger l'affiche pour les professionnels de santé :
pdf Affiche annuaire accessibilité professionnels de santé Téléchargement du pdf (1.7 Mo)
[1] Étude IFOP pour APF France handicap,« Enquête auprès des citoyens en situation de handicap dans la perspective de l'élection présidentielle », 2021
Colloque Igas du 23 novembre : la santé environnementale, des enjeux essentiels, un défi collectif
Fort d'une décennie de travaux dédiés à la santé environnementale, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) réunira acteurs institutionnels, chercheurs, et économistes, lors de son colloque consacré à la santé environnementale le 23 novembre prochain.
Conformément à la définition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé environnementale englobe les multiples aspects de la santé humaine, incluant la qualité de vie, déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux, et esthétiques de notre environnement. Cette approche intégrale concerne également les politiques et les pratiques de gestion, de résorption, de contrôle, et de prévention des facteurs environnementaux pouvant affecter la santé des générations actuelles et futures.
Ce colloque s'inscrit pleinement dans les approches globales et internationales en santé ainsi que dans les enjeux majeurs de la transition écologique. Au cœur des discussions, des thèmes fondamentaux seront explorés, tels que la caractérisation des risques environnementaux, les leviers pour mobiliser les citoyens, et l'adaptation nécessaire de nos systèmes de santé face aux changements mondiaux déjà perceptibles sur la santé.
A travers une approche pluridisciplinaire et sociétale, ce colloque proposera également de nouveaux modes d'actions pour rendre notre environnement plus équilibré et respectueux de la santé.
Colloque Igas du 23 novembre : la santé environnementale au programme
Fort d'une décennie de travaux dédiés à la santé environnementale, l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) réunit acteurs institutionnels, chercheurs, et économistes, lors de son colloque consacré à la santé environnementale le 23 novembre.
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- La santé environnementale : colloque Igas - 23 novembre
Conformément à la définition de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la santé environnementale englobe les multiples aspects de la santé humaine, incluant la qualité de vie, déterminés par les facteurs physiques, chimiques, biologiques, sociaux, psychosociaux, et esthétiques de notre environnement. Cette approche intégrale concerne également les politiques et les pratiques de gestion, de résorption, de contrôle, et de prévention des facteurs environnementaux pouvant affecter la santé des générations actuelles et futures.
Ce colloque s'inscrit pleinement dans les approches globales et internationales en santé ainsi que dans les enjeux majeurs de la transition écologique. Au cœur des discussions, des thèmes fondamentaux seront explorés, tels que la caractérisation des risques environnementaux, les leviers pour mobiliser les citoyens, et l'adaptation nécessaire de nos systèmes de santé face aux changements mondiaux déjà perceptibles sur la santé.
A travers une approche pluridisciplinaire et sociétale, ce colloque proposera également de nouveaux modes d'actions pour rendre notre environnement plus équilibré et respectueux de la santé.
Mobilisation à l'échelle européenne
En 2017, la Commission européenne a publié son plan d'action pour combattre la résistance aux antibiotiques avec l'approche « Une Seule Santé » comme principe de base. Ce plan d'action comporte trois axes :
A l'image du Plan d'action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens de l'OMS, celui-ci invite les États membres à disposer d'un plan national intersectoriel à l'horizon mi-2017. La résolution inclut également des objectifs quantifiés. De plus, elle met un place un réseau Européen intersectoriel - « One Health Network » - d'échanges et de coordination des politiques de santé humaine et animale appliquées dans les États membres. Elle encourage aussi les discussions avec l'industrie afin de préserver l'accès aux antibiotiques existants. Elle appelle à accroître l'usage des mesures de prévention vaccinale chez l'animal comme chez l'homme, ainsi que le développement et l'accès aux outils diagnostiques. Enfin, cette résolution renforce la recherche, notamment via le programme international d'initiative européenne « Joint Programming Initiative on Antimicrobial Resistance » (JPI-AMR).
→ Pour en savoir plus sur le programme JPI-AMR
→ Consultez le Plan d'action pour combattre la résistance aux antibiotiques avec l'approche « Une Seule Santé » de la Commission européenne
En juin 2019, le Conseil de l'Union européenne a adopté des conclusions sur la lutte contre la résistance aux antimicrobiens afin de faire de l'UE une région de pratiques d'excellence dans la lutte contre la résistance aux antimicrobiens. Le conseil souligne la nécessité de prendre d'urgence des mesures pour favoriser la mise au point de nouveaux antimicrobiens, alternatives et diagnostics rapides et modernes. Elle invite les états membres et la CE à garantir la disponibilité dans l'ensemble de l'Union d'antimicrobiens qui ont fait la preuve de leur efficacité et à soutenir les activités de recherche et de mise en œuvre de modèles économiques appropriés pour la mise au point de nouveaux antimicrobiens. Les efforts doivent également viser une meilleure information du grand public et des professionnels de santé sur ce problème majeur.
En juin 2023, le Conseil de l'Union européenne a adopté une recommandation relative au renforcement des actions de l'Union visant à lutter contre la résistance aux antimicrobiens dans le cadre d'une approche « Une seule santé ».
Cette recommandation du Conseil prolonge et complète le plan d'action de l'UE de 2017, afin de maximiser les synergies et de parvenir à une réaction forte et efficace contre la RAM dans l'ensemble de l'UE.
Les objectifs de cette recommandation du Conseil sont les suivants :
- renforcer les plans d'action nationaux fondés sur le principe « Une seule santé » pour combattre la RAM ;
- accroître la surveillance et la veille en matière de RAM et de consommation d'antimicrobiens ;
- renforcer la prévention des infections et la lutte contre celles-ci ;
- renforcer la promotion du bon usage des antimicrobiens et leur utilisation prudente ;
- recommander des objectifs en matière de RAM et de consommation d'antimicrobiens dans le secteur de la santé humaine ;
- améliorer la sensibilisation du public, l'éducation ainsi que la formation ;
- favoriser la recherche et le développement et encourager l'innovation et l'accès aux antimicrobiens ;
- favoriser l'accès aux autres contre-mesures médicales en matière de RAM ;
- approfondir la coopération ;
- renforcer les actions au niveau mondial.
→ Pour en savoir plus sur les actions de l'Union européenne | site de la Commission européenne
La France au cœur des actions de l'UEL'action conjointe européenne sur la résistance aux antimicrobiens et les infections associées aux soins (EU-JAMRAI)
Lancée en 2017, la France a piloté la première édition de cette action conjointe européenne EU-JAMRAI (coordinateur : Inserm, avec l'appui de la Direction générale de la Santé du ministère chargé de la Santé).
Réunissant 44 partenaires en Europe et financée en partie par la DG-Santé de la Commission européenne, cette action conjointe visait à assurer l'adoption et la mise en application coordonnées des politiques de maîtrise de la résistance aux antibiotiques et des infections associées aux soins dans les États membres de l'UE. Les organisations internationales (OMS Europe, Organisation de Coopération et de Développement Économiques, ECDC) sont également impliquées dans ce projet afin d'enrichir le débat de leur expertise et de garantir la cohérence avec les initiatives existantes.
La première édition de cette action conjointe a pris fin en 2021. Les livrables de l'EU-JAMRAI sont disponibles sur son site internet.
Un deuxième volet de l'action conjointe, EU-JAMRAI 2, a été validée par la Commission européenne. Elle débutera lors du premier trimestre 2024 et sera coordonnée à nouveau par l'Inserm.
La Présidence Française du Conseil de l'Union Européenne (PFUE) 2022A l'occasion de la Présidence Française du Conseil de l'Union Européenne (PFUE) du premier semestre 2022, une conférence ministérielle « Une seule santé » dédiée à l'antibiorésistance s'est tenue le 7 mars 2022 à Paris.
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- CVO et CMO aux côtés de représentants d'agences et institutions européennes, et organisations internationales. Ministères sociaux/ DICOM / Louise Meresse / Sipa
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- CVO et CMO des états membres.Ministères sociaux/ DICOM / Louise Meresse / Sipa
Cette conférence a permis d'identifier les besoins encore non couverts au niveau européen, par exemple en matière d'éducation, de prévention des infections, de bon usage des antibiotiques et de développement d'indicateurs communs. Les travaux de la journée ont permis de développer une liste de propositions concrètes, qui est venue alimenter les réflexions du Antimicrobial Resistance One Health Network, le groupe informel de collaboration entre Etats membres coordonné par la Commission européenne, et soutenir l'initiative proposée par la Commission pour renforcer les actions de l'UE sur ce sujet.
Le Trio de Présidences (France, République tchèque et Suède) a annoncé la publication d'une « Déclaration du Trio sur la résistance aux antimicrobiens », soulignant que la RAM est une priorité du Trio sur la période janvier 2022 - juin 2023 et suggérant des perspectives de travail au niveau européen. Les éléments de cette déclaration ont été intégrés à la recommandation du Conseil de 2023.
Vous pouvez retrouver cet évènement sur le site internet dédié à la PFUE.
Le Programme d'appui à la réforme structurelle, devenu Instrument d'appui technique (Technical Support Instrument - TSI)Le PARS est un projet cofinancé par l'Union européenne et vise une approche « Une seule santé » ou « One Health », en santé humaine, santé animale et environnement. L'objectif du projet est d'identifier et mettre en œuvre en France des mesures pilotes pour s'attaquer aux causes profondes du problème de pénurie et de manque de disponibilité, pour les antibiotiques dont le brevet est tombé dans le domaine public utilisés en médecine humaine et vétérinaire, tout en protégeant l'environnement et en tenant compte des contextes réglementaires européen et national. La direction générale de l'appui aux réformes structurelles de la Commission européenne (DG REFORM) et l'OMS apporteront leur assistance technique au Gouvernement français avec la participation de cinq ministères (ministère chargé de la Transition Écologique, ministère chargé de l'Économie, ministère chargé de la Santé, ministère chargé de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, ministère chargé de l'Agriculture et de l'Alimentation) et de deux agences nationales (l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM), et l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), l'Agence nationale du médicament vétérinaire (ANSES/ANMV).
La pandémie de Covid-19 a souligné le problème majeur qu'est l'indisponibilité de médicaments essentiels, en France et dans le monde. Ce phénomène de pénurie ou d'indisponibilité concerne particulièrement les antibiotiques, en médecine humaine et en médecine vétérinaire. Les raisons de ce problème sont diverses et non-exclusives : elles peuvent être liées à la production ou au maintien des autorisations de mise sur le marché, entre autres facteurs. L'indisponibilité de certains antibiotiques est un problème majeur aux conséquences graves. En effet, quand un antibiotique essentiel disparaît du marché, d'autres antibiotiques dits de deuxième intention sont souvent utilisés, en dépit du fait qu'ils sont parfois moins efficaces, plus toxique, à risque potentiellement plus élevé de favoriser le développement de bactéries résistances.
Ce PARS pour la préservation de l'efficacité des antibiotiques, a ciblé les raisons liées aux ruptures d'approvisionnement en antibiotiques dans un rapport publié par l'OMS en 2022 et visait à élaborer des mesures pour lutter contre les pénuries d'antibiotiques, tout en conciliant santé humaine, santé animale et environnement. Le projet s'inscrit plus largement dans la politique de lutte contre l'antibiorésistance de la France, visant notamment à réduire la consommation globale d'antibiotiques.
Consultez :
Le site de l'OMS pour plus d'informations sur le projet
La brochure « Assurer la disponibilité des antibiotiques », en français et en anglais
Le communiqué de presse lançant le projet
La page dédiée à ce projet Ensuring the availability of off-patent antibiotics sur site de la DR Reform de la Commission européenne
Mobilisation à l'échelle mondiale
En 2011, l'Alliance Tripartite composée de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO), l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l'Organisation mondiale de la santé animale (OMSA, fondée en tant qu'OIE), qui travaillaient sur le concept « Une Seule Santé » (« One Health ») depuis plusieurs années, identifient la résistance aux antimicrobiens et deux autres problématiques de santé pour démontrer l'importance d'une collaboration multisectorielle pour une gestion efficace des risques. Leurs travaux aboutissent en 2016 à l'élaboration coordonnée du Plan d'action mondial sur la résistance la résistance aux antimicrobiens recommandant à tous les États membres d'élaborer un plan national intersectoriel de maîtrise de l'antibiorésistance d'ici 2017. Dans ce cadre, la France a publié en 2016 sa Feuille de route interministérielle de maîtrise de l'antibiorésistance
→ Consultez le Plan d'action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens de l'OMS
En 2022, à cette Alliance s'est ajouté le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) afin d'intégrer pleinement le versant environnement des questions de santé et ainsi compléter la vision « Une Seule Santé ». L'Alliance est donc désormais connue sous le nom de « Quadripartite ». Chaque organisation de l'Alliance a publié son plan d'action dans une perspective « Une Seule Santé » visant à réduire l'impact de la résistance aux antimicrobiens avec pour objectif d'aider à orienter les pays membres à renforcer leurs capacités.
Consultez :
- La Stratégie de l'OMSA (anciennement OIE) sur la résistance aux agents antimicrobiens et leur utilisation prudente
- Le Plan d'action 2021-2025 du FAO sur la résistance antimicrobienne (uniquement disponible en anglais)
- Le Rapport « Se préparer aux superbactéries : Renforcer l'action environnementale dans la réponse "Une Seule Santé" à la résistance antimicrobienne » de l'UNEP (uniquement disponible en anglais)
Le 29 avril 2022, les directeurs généraux de l'Alliance Quadripartite ont signé un protocole d'accord concernant la coopération en matière de lutte contre les risques sanitaires à l'interface entre l'Homme, l'animal, les plantes et les écosystèmes, notamment la résistance aux antimicrobiens. Cet accord formel vient appuyer le protocole d'accord signé par les organisations de l'Alliance Tripartie en mai 2018 et adopte une approche plus intégrée et coordonnée. Ce cadre contribuera également à renforcer les systèmes et services de santé nationaux et régionaux.
La même année, l'Alliance a édité son Plan d'action conjoint « Une seule santé » qui s'articule autour de six pistes d'action interdépendantes qui contribuent collectivement à la mise en place de systèmes sanitaires et alimentaires durables, à la réduction des menaces sanitaires mondiales et à une meilleure gestion des écosystèmes, dont la résistance aux antimicrobiens fait partie.
En juin 2023 elle a annoncé la publication de son agenda de recherche prioritaire sur la résistance aux antimicrobiens dans une perspective « Une seule santé ». Une initiative visant à orienter et à catalyser l'intérêt scientifique et les investissements financiers pour le programme de recherche prioritaire dans tous les secteurs (santé humaine, santé animale et santé des écosystèmes), pour les pays et les organismes de financement. La mise en œuvre de cet agenda de recherche soutiendra l'établissement de priorités et la production de données probantes afin de contribuer à l'élaboration des politiques publiques (notamment les plans d'action nationaux contre la RAM) et de progresser vers la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) pour 2030.
Plusieurs instances dont la France fait partie gravitent autour de la Quadripartite, certaines étant préexistantes à sa formalisation et instituées sous l'égide de la Tripartite.
On peut notamment citer le groupe des dirigeants mondiaux sur la résistance aux antimicrobiens (GLG) créé en 2020, suite à la recommandation de l'IACG (ad hoc interagency coordination group), mis en place lors de la première réunion de haut niveau de l'Assemblée générale (UNGA) sur la RAM en 2016. Le GLG a un rôle de plaidoyer pour renforcer le dynamique politique sur la thématique à l'échelle mondiale. Il est étroitement associé à la Quadripartite (son Secrétariat étant assuré par cette dernière), avec un périmètre de travail intersectoriel qui mobilise pleinement l'approche « Une seule santé ».
La France participe également aux travaux de l'Alliance des Champions fondée en 2015, sur initiative conjointe du Royaume-Uni et de la Suède, regroupant des ministres de la Santé de 20 pays. L'Alliance fonctionne également comme un groupe de plaidoyer de haut niveau. Son approche est donc complémentaire de celle du GLG, à la comitologie plus large et dont les rencontres sont plus régulières. Bien qu'elle valorise l'approche intersectorielle Une seule santé, cette alliance mobilise surtout les ministres en charge de la santé et a donc une focale particulière sur la santé humaine.
Les sommets économiques mondiauxDepuis 2015 et 2017, l'antibiorésistance dans sa dimension « Une Seule Santé » est énoncée parmi les priorités en santé lors des forums du G7 et du G20, respectivement. Les Etats sont invités à travailler sur l'élaboration de plans nationaux d'action, d'indicateurs de surveillance et de l'innovation en matière de traitements et d'outils de diagnostic.
Consultez les dernières déclarations du G7 et du G20 :
G7 : Octobre 2015, Juin 2015, Avril 2016, Novembre 2017, Juin 2018, Juin 2021, 2023
G20 : Mai 2017, Octobre 2018, Octobre 2019, Novembre 2020, Septembre 2021, Novembre 2022
Campagnes de sensibilisation internationales
En 2015, les pays ont adopté un Plan d'action mondial pour combattre la résistance aux antimicrobiens. Son premier objectif est de mieux faire connaître et comprendre le problème de la résistance aux antimicrobiens grâce à une communication, une éducation et une formation efficaces. L'organisation d'une campagne annuelle mondiale de sensibilisation a été identifiée comme une activité contribuant à atteindre cet objectif. Une campagne annuelle du 18 au 24 novembre a donc été mise en place afin d'accroître la sensibilisation à la RAM et sa compréhension à l'échelle mondiale, tout en servant d'exemple important de collaboration « Une seule santé ». Cette campagne est connue sous le nom de Semaine mondiale de sensibilisation à la résistance aux antimicrobiens.
Le thème de la Semaine mondiale 2023 restera « Ensemble, prévenons la résistance aux antimicrobiens », comme en 2022. En effet, La RAM est une menace pour les humains, les animaux, les végétaux ainsi que pour l'environnement. Elle nous concerne tous. C'est pourquoi le thème de cette année appelle à la collaboration entre les secteurs afin de préserver l'efficacité de ces médicaments essentiels. La lutte contre la RAM est une démarche véritablement mondiale, qui doit être abordée dans le cadre de l'approche « Une seule santé ».
→ Consultez le guide de la campagne de 2023 sur le site de l'OMS qui regroupe différentes ressources afin de vous aider à participer aux événements
Pour en savoir plus :
→ Consultez le programme de la campagne 2022
Suite à l'adoption de la recommandation du Conseil de l'Union européenne (UE) relative à l'utilisation prudente des agents antimicrobiens en médecine humaine en novembre 2001, le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) a décidé en 2008 d'instaurer la Journée européenne de sensibilisation aux antibiotiques (EAAD), le 18 novembre, comme plateforme de soutien aux campagnes nationales dans la région. L'EEAD a pour but de sensibiliser à la menace que représente la résistance aux antibiotiques pour la santé publique et à l'importance d'une utilisation prudente des antibiotiques.
Lors de la campagne de 2022, l'ECDC a collaboré avec des ambassadeurs des réseaux sociaux dans les pays de l'UE/EEE. Ces ambassadeurs ont partagé des contenus et sensibilisé le public à la résistance aux antimicrobiens, à l'utilisation prudente des antibiotiques et à l'EAAD en général entre le 17 et le 24 novembre dans leur langue nationale.
Pour marquer le lancement de la 15e EEAD, le 17 novembre 2022, l'ECDC a organisé colloque en ligne sur le thème « Prévenir ensemble la résistance aux antimicrobiens ».
Pour en savoir plus :
→ Consultez les campagnes des années précédentes
Aurore Bergé, ministre des Solidarités et des Familles et Agnès Firmin Le Bodo, ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé ont reçu le rapport de Laurent Frémont sur le droit de visite en EHPAD
Aurore Bergé et Agnès Firmin Le Bodo ont reçu le rapport sur le droit de visite en EHPAD, au terme d'une mission de huit mois confiée à Laurent Frémont, enseignant à Sciences-Po Paris et fondateur du Collectif Tenir ta main.
Par cette mission, les ministres ont voulu honorer la mémoire de toutes les personnes décédées en EHPAD pendant le Covid-19, en l'absence de leurs proches.
Prenant appui sur une centaine d'auditions de familles et de professionnels du secteur médico-social, et plusieurs milliers de témoignages, ce rapport revient sur les restrictions des libertés publiques ayant entraîné des privations de visites. La mission documente leurs conséquences sur les résidents, les proches et les professionnels, en l'absence des derniers adieux et des rites funéraires.
Le rapport propose des pistes pour rétablir l' « alliance » entre proches et institutions, notamment l'inscription du droit de visite dans la loi, la mise en place d'une journée annuelle d'information sur les droits et recours, la facilitation des recours extérieurs et le développement des connaissances en matière d'éthique et de soins palliatifs.
En réponse à ce rapport, la ministre Aurore Bergé a rappelé :
« Nous savons l'importance pour les personnes de vivre toute leur vie, entourées de leurs proches. Les propositions de Laurent Frémont répondent à un profond besoin de progresser collectivement pour assurer à la fois le respect des droits et la prise en compte des besoins affectifs et sociaux des personnes âgées. La semaine prochaine, l'examen de la proposition de loi sur le bien vieillir reprendra et par cette loi, nous consacrerons le droit de visite dans la loi comme Laurent Frémont le recommande. Le lien avec les proches c'est le cœur de la vie : nous l'avons bien compris ».
A la lecture des préconisations, la ministre Agnès Firmin Le Bodo a souligné la nécessité de renforcer le respect du droit à la vie privée et familiale des personnes accueillies dans les établissements et services sociaux et médico-sociaux.
« A la lumière de l'expérience de la crise sanitaire, les travaux de Laurent Frémont soutiennent la volonté du Gouvernement de réaffirmer ce droit dans la loi pour les patients, les résidents et leurs familles afin de permettre que celui-ci puisse être mis en œuvre même en cas de situation critique ».
Contacts presse :
Service presse de Mme Aurore Bergé
ministre des Solidarités et des Familles
Tel : 01 40 56 45 04
Mel : sec.presse.cabsolidarites@sante.gouv.fr
Service presse de Mme Agnès Firmin Le Bodo,
ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé
Tél : 01 40 56 84 86
Mél : sec.presse.cabotps@sante.gouv.fr
Antibio'Malin

Le module thématique en ligne a pour objectif d'améliorer la compréhension des infections courantes par les usagers. Antibio'Malin se compose d'une soixantaine de fiches sur les infections les plus courantes et les antibiotiques ainsi qu'une section « Pour en savoir plus ».
Antibio'Malin est un espace en ligne thématique contenant des informations pratiques à destination de tous sur sante.fr.
Cet espace en ligne a été développé par le ministère chargé de la Santé en partenariat avec des acteurs de la région Grand Est. Antibio'Malin a pour but d'améliorer les connaissances sur comment s'attrape une infection, comment éviter de la transmettre à son entourage et que faire pour se sentir mieux.
Les antibiotiques sont précieux et leur efficacité est menacée par le développement de résistances par les bactéries. Le développement de résistances est directement lié à une consommation excessive des antibiotiques. Pour aider à la lutte contre ce phénomène, Antibio'Malin permet d'informer les patients sur le sujet, pour qu'ils puissent eux aussi agir pour aider à prévenir l'émergence de la résistance bactérienne aux antibiotiques.
Les informations sont présentées sous forme de courtes fiches pratiques
Plus précisément, ce dossier thématique en ligne permet de s'informer sur les traitements antibiotiques et les principales infections. A partir de celui-ci vous pouvez naviguer parmi les fiches d'informations et vous renseigner sur la rubrique « Pour en savoir plus ».
Ces fiches d'informations pratiques donnent des conseils pratiques, qui peuvent être utiles lorsqu'on prend des antibiotiques ; elles donnent aussi des informations générales sur les infections sans toutefois remplacer l'avis d'un professionnel de santé.
– Des fiches sont dédiées aux infections les plus courantes (comment protéger son entourage, quels sont les traitements utiles…)
– La présentation des antibiotiques de A à Z donne une liste de l'ensemble des antibiotiques habituellement prescrits en ville (comment prendre le médicament, dans quels cas est-il efficace…)
– Le niveau d'antibiorésistance est indiqué (cet antibiotique est-il à risque de résistance…)
– La rubrique « Pour en savoir plus » apporte des précisions sur certaines notions par des réponses simples et pratiques à des questions fréquentes (qu'est-ce que l'antibiorésistance, qu'est-ce qu'une infection, une bactérie, un virus…).
De nombreux liens sont présents sur chaque fiche pour plus d'informations.
Cette ressource peut également aussi être utilisée comme outil par les professionnels de santé dans leur communication avec les patients.
– Consulter les vidéos réalisées par Santé publique France :
– Consulter le site antibiomalin comment savoir bien utiliser les antibiotiques
Antibiotiques - Les bons gestes

Préserver l'efficacité des antibiotiques est de la responsabilité de tous. L'usage responsable des antibiotiques par chacun d'entre nous pourra aider à stopper la résistance des bactéries.
Nous avons tous un rôle à jouer pour limiter l'apparition de bactéries résistantes. il suffit d'appliquer certaines règles simples !
je respecte la prescription : dose, durée, fréquence, et heures de prise du traitement ;
je lis la notice pour vérifier les modalités d'utilisation et les précautions d'emploi. En cas de doute, j'interroge mon professionnel de santé ;
je signale tout effet indésirable survenu pendant le traitement à mon pharmacien, mon médecin ou directement sur le site signalement-sante.gouv.fr ;
une fois le traitement terminé, je rapporte à mon pharmacien toutes les boîtes entamées ou non utilisées pour que mes antibiotiques soient détruits correctement et qu'ils ne polluent pas l'environnement ;
je ne prends pas d'antibiotiques sans prescription d'un médecin, d'un chirurgien-dentiste ou d'une sage-femme ;
je n'arrête pas un traitement prématurément, même si mon état s'améliore : en effet, aller mieux ne signifie pas que toutes les bactéries responsables de l'infection ont été éliminées. Celles qui restent peuvent alors développer une résistance contre cet antibiotique (qui ne sera plus efficace lors de la prochaine utilisation) ;
je ne réutilise pas sans avis médical des antibiotiques entamés ou non utilisés lors d'un précédent traitement même si les symptômes semblent les mêmes ;
je ne donne pas mon traitement à quelqu'un d'autre (une prescription est adaptée à chaque personne et chaque situation).
En effet après un voyage dans l'une des trois principales régions intertropicales (Amérique latine, Afrique subsaharienne et Asie) vous pouvez avoir été en contact avec des bactéries multirésistantes aux antibiotiques et celles-ci ont pu s'implanter dans votre organisme. Les voyageurs peuvent se contaminer par les aliments ou les surfaces souillées ou contact avec le milieu de soin à l'étranger. Le risque principal est alors de transmettre cette bactérie résistante et de contribuer ainsi la diffusion de la résistance aux antibiotiques.
– Dépliant "Sensibiliser sur le bon usage des antibiotiques. Préserver l'efficacité des antibiotiques"
– Dépliant "Vous êtes porteur(se) d'une bactérie hautement émergente"
Le saviez-vous : Les maladies infectieuses de l'hiver font souvent l'objet de consommation d'antibiotiques, alors qu'elles sont d'origine virale dans la majorité des cas et guérissent naturellement en quelques jours.
– Faites le point sur ces maladies qui guérissent sans antibiotiques
Pour en savoir plus :
L'Assurance maladie :
– Dossier "Bien utiliser les antibiotiques"
e-Bug (ressources documentaire européenne) :
e-Bug est une ressource éducative gratuite, ludique et en français, destinée aux élèves des écoles, des collèges et des lycées ainsi qu'à leurs enseignants concernant les microorganismes, la transmission, la prévention et le traitement des infections.
– "e-Bug : un site où tout apprendre sur les microbes en s'amusant"
Le réseau national de prévention des infections associées aux soins (CPias) propose également des outils pédagogiques à destination du grand public.
– Retrouvez plus d'information sur le site des CPIAS
Le réseau CPias représente un ensemble de structures publiques hébergées dans des centres hospitaliers universitaires, chargées par le Ministère de la santé de mettre en œuvre en régions la politique nationale de prévention des infections nosocomiales (IN) & associées aux soins (IAS) et de contribuer à la maîtrise de l'antibiorésistance bactérienne.